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14 février 2019 4 14 /02 /février /2019 16:39
Compteur Linky Des ratés en options Tempo et EJP
Compteur Linky

Des ratés en options Tempo et EJP

Publié le : 07/02/2019  sur le site quechoisir.org
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Des consommateurs nous interrogent sur la pérennité des offres Tempo ou EJP d’EDF avec le compteur Linky. De fait, le changement de compteur peut poser problème.

 
 

« Mine de rien, la pose du compteur Linky permet à EDF de nous supprimer le tarif Tempo sans rien dire », s’indigne Mathilde. Elle ne reçoit plus de signal d’alerte sur la couleur du lendemain, qui détermine le tarif appliqué, depuis qu’on lui a posé un compteur Linky. Mais en réalité, les options Tempo et EJP continuent à exister… non sans problèmes pour certains usagers passés au compteur Linky.

Qu’il s’agisse de l’option Tempo ou EJP, EDF avait équipé les clients d’un boîtier signal de veille. Or il fonctionne sur une fréquence qui n’est pas compatible avec le compteur Linky, ce que les installateurs ne savent pas toujours et les clients encore moins.

« Le compteur Linky est tout à fait compatible avec le signal EJP ou Tempo », nous assure le gestionnaire de réseau. Qu’Enedis nie toute responsabilité, ça n’a rien de surprenant comme nous l’avons constaté à de nombreuses occasions. En l’occurrence pourtant, c’est plutôt vrai, Linky enregistre bien la donnée. L’ennui, c’est que le boîtier ne reçoit plus le signal d’alerte.

À moins que l’installateur ait mal rebranché un fil en posant le nouveau compteur, ce qui arrive, c’est EDF qui est en cause. En tant que fournisseur d’électricité, il a fourni les boîtiers pour une option tarifaire. Ces derniers relèvent donc de sa responsabilité. Mais apparemment, personne n’a jugé bon d’informer les clients concernés.

Tout va bien pour ceux qui ont téléchargé l’appli « EDF et moi », ils reçoivent le signal des jours de pointe ou de leur couleur sur leur smartphone ou par courriel. Ce n’est pas le cas pour les autres, ils sont livrés à eux-mêmes sans la moindre information. Pour la trouver, il leur faudrait explorer leur compteur pour détecter la fonctionnalité, puis le consulter tous les jours. Une vraie galère ! « On invite tous nos clients à utiliser l’application "EDF et moi", elle est très pratique pour recevoir les alertes », nous confirme le groupe. Et tant pis pour les clients rétifs aux nouvelles technologies, EDF n’a rien prévu pour eux.

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Élisabeth Chesnais

 

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 15:58
Le livret A massacré par la nouvelle formule de calcul
03/01/2019 Lu 2461 fois Dernière modification le 07/01/2019
 
 
 
 
Le livret A massacré par la nouvelle formule de calcul
 

Les épargnants vont être crédités ces prochains jours des intérêts annuels du livret A (et du LDDS) et auront de bonnes raisons d’être mécontents. En effet, ce taux a été gelé par le gouvernement à 0,75 % par an pour 2018 et 2019. Au titre de l’année passée, il sera inférieur d’un bon point à l’inflation ce qui représentera ainsi une dévalorisation historique de l’épargne des classes moyennes et populaires.
 

Pour l’année 2018, l’inflation devrait se situer à environ 1,8 ou 1,9 % (au mois de novembre l’inflation annuelle était estimée à 1,9 % par l’Insee). Avec un taux du livret A (et du LDDS) gelé à 0,75 % le rendement sera inférieur de plus d’un point à l’inflation. Il s’agit d’une situation jamais vue depuis le début des années 1980 (époque où l’inflation se situait aux alentours de 10 %). Cela signifie concrètement, que pour ces produits, les particuliers voient la valeur réelle de leur épargne se dégrader.

L’impact individuel et collectif de cette dégradation est très tangible.

À un niveau individuel, si on considère une personne qui a 5 000 euros sur son livret A (ce qui est proche de l’encours moyen), le manque à gagner de ce point en moins est de 50 euros pour 2018. Il est de 100 euros pour un épargnant qui a 10 000 euros sur le livret A.
À un niveau collectif, si on additionne les encours du livret A et du LDDS des particuliers, soit 360 milliards d’euros, le manque à gagner pour la collectivité des épargnants sur ce point de rendement en moins est de 3,6 milliards d’euros pour 2018, ce qui est considérable.

Le gouvernement avait décidé en 2017 de geler pour deux ans le taux du livret A au niveau très bas de 0,75 % avec pour motif officiel de faciliter le financement du logement social (qui subissait entre autres la diminution des APL). Mais ce motif était un prétexte puisqu’il a très vite décidé une réforme structurelle, qui entrera en vigueur en 2020, qui revient à supprimer la garantie historique d’un alignement du taux du livret A sur le taux d’inflation. La nouvelle formule prévoit un taux minimum de 0,5 % qui est bien sûr insuffisant si on considère que le taux d’inflation est souvent bien supérieur.


Ces décisions gouvernementales donnent avant tout satisfaction aux banques qui estimaient trop coûteux le fait de garantir l’inflation dans un contexte de taux directeurs quasi nuls. Elles n’en restent pas moins très préjudiciables pour le pouvoir d’achat des Français. Si les annonces de gel des frais bancaires du mois de décembre sont bienvenues, une mesure autrement plus positive, et que demande la CLCV, serait de revenir à l’ancienne formule de calcul du livret A qui garantissait un rendement au moins équivalent au taux d’inflation.

 

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17 juin 2018 7 17 /06 /juin /2018 11:36
Linky, Gazpar... : vous pouvez faire mesurer l'exposition aux ondes électromagnétiques

Publié le 12 juin 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

  •  
Illustration 1Crédits : © fotostar - Fotolia.com

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Alors que les compteurs communicants Linky et Gazpar sont en cours de déploiement sur l'ensemble du territoire, l'Agence nationale des fréquences (ANRF) vient d'annoncer, dans un communiqué du 6 juin 2018, que toute personne (ou organisme habilité) peut demander de faire mesurer l'exposition aux ondes électromagnétiques associée à des objets communicants fixes, en particulier celle liée aux compteurs communicants.

Pour faire la demande, vous devez remplir le formulaire cerfa 15003*01 accessible en ligne.

Une fois téléchargé, ce formulaire est à compléter de façon précise avec :

  • vos coordonnées (notamment numéro de téléphone où vous pouvez être joint dans la journée et adresse électronique pour la transmission des résultats de la mesure) ;
  • le lieu de la mesure (local d’habitation ou lieu accessible au public) ;
  • des précisions sur votre demande (niveau global d’exposition, détail de l'exposition, niveau d'exposition dû à un objet communicant fixe) ;
  • des éléments concernant une éventuelle demande antérieure à la même adresse ;
  • votre signature.

Votre demande doit être ensuite envoyée à l’un des organismes habilité à solliciter des mesures (collectivités territoriales, associations agréées de protection de l’environnement, fédérations d’associations familiales...) dont les coordonnées sont précisées au V de la notice explicative du formulaire de demande de mesure d'exposition aux champs électromagnétiques .

  À savoir :

C’est l'ANFR qui instruit les demandes et contacte les laboratoires accrédités pour effectuer les mesures, les résultats étant publiés sur le site www.cartoradio.fr .

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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 10:51
Compteurs communicants Linky et Gazpar : quelles données collectées ?

Publié le 12 février 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

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Illustration 1Crédits : © ERDF

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Linky et Gazpar ? Vous connaissez les nouveaux compteurs communicants d'électricité et de gaz en cours de déploiement sur l'ensemble du territoire ? Quelles données transmettent-ils ? Qu'en est-il de la sécurité de vos données ? Pour en savoir plus sur toutes ces questions, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) vous répond.

Installation

Les gestionnaires du réseau de distribution d'électricité et de gaz (Enedis et GRDF) doivent vous informer sur les données à caractère personnel collectées par ces dispositifs dès le premier courrier envoyé 45 jours avant la pose du nouveau compteur. Ces deux sociétés doivent également vous remettre une notice et plaquette d'information spécifiques.

Données collectées

Par défaut, ces compteurs collectent les données de consommation journalières. Sauf exceptions (entretien et maintenance du réseau...), il faut par contre votre accord pour que le gestionnaire du réseau puisse collecter des données de consommation plus fines (à l'heure ou à la demi-heure).

Accès aux données

En tant qu'abonné, vous pouvez accéder à vos données de consommation directement depuis votre espace client afin de pouvoir gérer notamment le traitement de vos données.

Transmission des données

Les données issues de compteurs Linky et Gazpar qui circulent sur les réseaux publics sont chiffrées sachant que les informations transmises par ces compteurs ne contiennent pas de données permettant de vous identifier directement.

  À savoir :

La transmission de données détaillées à des entreprises extérieures, notamment à des fins commerciales, n'est possible qu'avec votre accord.

Le rôle des Actualités est de signaler rapidement des mesures susceptibles de modifier ou préciser des droits et obligations. Ces brèves d’actualité rendent compte également des modifications apportées aux démarches pratiques pour exercer ces droits. La rédaction n'est pas à l'origine de ces décisions et son rôle n’est pas d’en discuter. Tous ces courts articles mentionnent les sources à consulter. Il convient de s'y reporter soit pour vérifier l'information, en cas de besoin, soit pour en savoir plus. Vous pouvez en revanche signaler à la rédaction de service-public.fr d'éventuelles coquilles ou erreurs présentes dans l’article : Écrire à la rédaction

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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 16:23
Attention aux faux sites administratifs !

Publié le 12 décembre 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Illustration 1Crédits : © DGCCRF

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Demander un extrait d'acte de naissance, une carte grise ou un extrait de casier judiciaire, consulter le nombre de points restant sur votre permis de conduire... La plupart des démarches administratives peuvent se faire gratuitement en ligne en passant par les sites officiels de l'administration française. Il existe également des sites privés, souvent payants qui proposent de vous aider. Attention il peut s'agir d'arnaques !

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle aux consommateurs d'être attentifs vis-à-vis de certains sites commerciaux qui essayent de les tromper en prenant l'apparence d'un site officiel (usage du drapeau bleu-blanc-rouge, de la Marianne, référence à des ministères...).

Les sites officiels de l'administration se terminent par « .gouv.fr » ou « .fr » et non pas par « .gouv.org » ou « .gouv.com ». Par ailleurs, un site web en « .fr » n'est pas obligatoirement un site officiel, la société gérant ce site n'étant pas non plus forcément basée sur le territoire national.

C'est pourquoi, avant toute démarche, la DGCCRF recommande :

  • de se renseigner d'abord auprès des sites officiels de l'administration française avant de passer une commande et de donner ses coordonnées de carte bancaire à un professionnel ;
  • de vérifier quelle société propose ce service et son sérieux par le biais du Centre européen des consommateurs France .

En cas de problème, vous pouvez aussi prendre contact avec :

Vous pouvez aussi signaler les sites frauduleux aux moteurs de recherche en vue d'un déréférencement de ces sites sur les pages de résultats.

  Rappel :

En matière de carte grise, faites attention aux sites web qui ne sont pas habilités par le ministère de l'Intérieur.

  À savoir :

Rien n'interdit à un professionnel (même étranger) ne dépendant d'aucune administration de proposer un service payant du moment qu'il respecte un certain nombre de règles (le consommateur devant par exemple recevoir une information détaillée sur les tarifs pratiqués et une facture/confirmation de commande TTC). Ils ne sont par ailleurs pas autorisés à prendre l'apparence d'un site officiel de l'administration.

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11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 11:38
Eau du robinet
Écrit par les experts Ooreka
 

En France, l'eau du robinet est le produit d'alimentation le plus surveillé et réglementé.

L'eau du robinet est celle fournie sur sa commune par une régie ou une compagnie. Placée sous la responsabilité du maire de la commune, et sous surveillance de l'Agence régionale de santé (ARS), l'eau du robinet est l'aliment qui subit le plus de contrôles. Toutefois, les paramètres et critères de qualité de l'eau du robinet qualifiée d'eau potable permettent la présence de bon nombre de polluants, pesticides, médicaments et bactéries entre autres.

 

Eau du robinet, eau potable et/ou de qualité ?

L'eau que l'on appelle couramment « eau du robinet » est celle du réseau d'adduction qui fait partie du service public de l'eau dont le maire de la commune est responsable, aussi bien de la qualité que de l'approvisionnement en quantité suffisante. Si l'eau du réseau de distribution est l'aliment qui subit le plus de tests, d'analyses et de contrôles, les normes qui lui sont applicables admettent des quantités de polluants, bactéries et autres substances que personne ne souhaite forcément s'appliquer sur la peau, inhaler sous la douche ou encore moins ingérer par la cuisine et la boisson.

La potabilité de l'eau est une notion assez subjective puisque, réglementairement, est qualifiée d'eau potable l'eau dont la consommation par l'humain (à raison de 2 litres par jour durant toute son existence) ne présentera aucun risque pour sa santé. C'est-à-dire que l'eau potable peut véhiculer des produits et substances, mais pas en quantité suffisante pour devenir nocive tant qu'on ne dépasse pas 2 litres par jour.

Sur cette notion d'eau propre à la consommation humaine, les autorités de santé ont établi une liste de 70 critères sanitaires et environnementaux auxquels doit répondre une eau avant de pouvoir être distribuée dans le réseau d'adduction et devenir l'eau de notre robinet.

Ainsi, outre les minéraux qui sont naturellement présents dans l'eau (calcium et magnésium qui forment le calcaire, et donc le tartre), des nitrates, polluants, pesticides, métaux lourds, résidus médicamenteux, plomb, fluor, bactéries (y compris fécales), produits chimiques et radioactifs peuvent être détectés dans l'eau d'adduction qui sera distribuée au robinet de l'usager tant que des seuils de concentration ne sont pas atteints.

Bon à savoir : en cas de dépassement de certains seuils de qualité, il est tout de même possible pour le distributeur d'eau de la délivrer malgré tout aux abonnés comme une eau potable, car il peut obtenir une dérogation pour le faire. Une dérogation n'est pas forcément ponctuelle puisqu'elle peut durer 3 ans et être renouvelée 2 fois (soit 9 ans au total).

Exemple : le site du Ministère de la santé signale qu'en 2012, 350 communes étaient concernées par des dérogations aux limites de qualité de l'eau. Actuellement, ce recensement n'est pas actualisé. Chaque consommateur doit s'enquérir auprès du maire d'une éventuelle dérogation en cours.

 
 
 

Filtrer ou traiter l'eau du robinet : comment et pourquoi ?

Si l'on ne souhaite boire, ingérer ou inhaler les produits indésirables présents dans l'eau du robinet, il est possible d'appliquer différents modes de purification de l'eau, allant de la filtration qui retient les particules (jusqu'aux molécules en suspension) à des traitements qui modifient les caractéristiques de l'eau du robinet.

La filtration

La filtration comprend plusieurs niveaux selon qu'on emploie de simples filtres (généralement à cartouches capables d'arrêter le calcaire et certains composés grossiers) ou des membranes de nanofiltration qui peuvent bloquer les bactéries agglomérées jusqu'aux virus et molécules indésirables (chlore, fluor, produits chimiques, produits pharmaceutiques...).

Il existe de nombreux appareils de filtration qui s'installent soit sur la distribution complète d'un bâtiment, d'un appartement ou d'une maison, soit sur un point de tirage unique qui peut être le robinet de la cuisine, un lavabo, une douche ou une baignoire, et même des carafes filtrantes qui sont également des appareils de filtration ponctuels.

 
Le traitement

Le traitement consiste à modifier la composition de l'eau du robinet, et notamment la dureté de l'eau mais pas seulement. Parmi les adoucisseurs d'eau (à sel, sans sel, à CO₂...) et les osmoseurs, certains provoquent une réaction physico-chimique qui précipite ou neutralise des produits présents dans l'eau. En général, ces appareils assez volumineux se montent sur la distribution d'eau plutôt qu'en un seul point de tirage.

À noter : même si l'eau du robinet ne contient pas (trop) de produits et bactéries par rapport à notre seuil (personnel et subjectif) de tolérance, il est parfois utile voire indispensable d'abaisser la dureté de l'eau. C'est la dureté de l'eau qui provoque les dépôts de tartre un peu partout dans les canalisations, les appareils ménagers et la vaisselle, qui rend la peau sèche et limite l'efficacité des savons, détergents et produits lessiviels.

Boire l'eau du robinet ou l'eau en bouteille ?

Avant de faire ce choix (comme eau de boisson et/ou de préparation de boissons et de cuisine), il est indispensable de comparer les teneurs en composants (nitrates, phosphates, pesticides, minéraux, etc.) des différents produits.

Composants de l'eau du robinet

L'analyse de l'eau du robinet peut être en permanence consultée sur le site du Ministère de la santé, sur la note annexe de l'ARS jointe à la facture d'eau, en mairie et auprès de la PRPDE.

Composants de l'eau en bouteille

L'analyse succincte d'une eau en bouteille figure sur l'étiquette de la bouteille. Attention au fait qu'une marque d'eau ne signifie pas que l'eau provient d'une même source que la même bouteille à-côté (le nom de la source doit figurer sur l'étiquette). De plus, la qualité d'une eau peut varier selon l'époque de l'année. On distingue deux sortes d'eau en bouteille :

  • L'eau de source (terme réglementé) est naturellement propre à la consommation humaine. Elle ne peut recevoir comme traitement que l'aération, la décantation et la filtration, uniquement dans le but d'en extraire les gaz, le fer et le manganèse.
  • L'eau minérale (terme réglementé) est une eau ayant été reconnue pour avoir des qualités thérapeutiques. Sa consommation comme eau potable (sans effet sur la santé durant toute une vie et à raison de 2 litres par jour) n'est donc pas forcément avérée. Elle peut même être néfaste à la santé des personnes fragiles, des femmes enceintes et des nourrissons.

Important : l'eau du robinet ne devrait pas être consommée par les femmes enceintes et les nourrissons sans l'accord d'un médecin ayant eu connaissance des dernières analyses. Mais attention, il en est de même pour l'eau minérale dont la consommation de certaines est totalement déconseillée.

Le cas du fluor dans l'eau

La teneur maximale autorisée d'une eau du robinet en fluor est de 1,5 mg/L (milligramme par litre), mais les eaux embouteillées peuvent contenir jusqu'à 5 mg/L (eau de source) et certaines eaux minérales en contiennent jusqu'à 6,5 mg/L.

Au sujet du fluor, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) recommande dans son rapport que « pour respecter la limite de sécurité, la teneur limite en fluor dans l'eau consommée par les nourrissons et les enfants devrait être 0,2 mg/L de 0 à 6 mois, 0,5 mg/L de 6 à 12 mois, 0,3 mg/L de 6 à 12 mois, 0,5 mg/L de 1 à 3 ans, 0,2 mg/L de 1 à 3 ans, 1 mg/L de 4 à 8 ans. Pour respecter la limite de sécurité, la teneur limite en fluor dans l'eau consommée par les adolescents et les adultes devrait être de 3 mg/L » (soit 2 litres à 1,5 mg/L).

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 14:55
Compteurs communicants Linky et Gazpar : quelles données collectées ?

Publié le 28 novembre 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

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Illustration 1Crédits : © ERDF

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Linky et Gazpar ? Vous connaissez les nouveaux compteurs communicants d'électricité et de gaz en cours de déploiement sur l'ensemble du territoire ? Ces compteurs sont-ils obligatoires ? Quelles données transmettent-ils ? Qu'en est-il de la sécurité de vos données ? Pour en savoir plus sur toutes ces questions, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) vous répond.

Installation

La mise en place de Linky et Gazpar étant une obligation légale, vous n'avez pas le droit de vous opposer au changement des compteurs chez vous. Néanmoins, les gestionnaires du réseau de distribution d'électricité et de gaz (Enedis et GRDF) doivent vous informer sur les données à caractère personnel collectées par ces dispositifs dès le premier courrier envoyé 45 jours avant la pose du nouveau compteur. Ces deux sociétés doivent également vous remettre une notice et plaquette d'information spécifiques.

Données collectées

Par défaut, ces compteurs collectent les données de consommation journalières. Sauf exceptions (entretien et maintenance du réseau...), il faut par contre votre accord pour que le gestionnaire du réseau puisse collecter des données de consommation plus fines (à l'heure ou à la demi-heure).

Accès aux données

En tant qu'abonné, vous pouvez accéder à vos données de consommation directement depuis votre espace client afin de pouvoir gérer notamment le traitement de vos données.

Transmission des données

Les données issues de compteurs Linky et Gazpar qui circulent sur les réseaux publics sont chiffrées sachant que les informations transmises par ces compteurs ne contiennent pas de données permettant de vous identifier directement.

  À savoir :

La transmission de données détaillées à des entreprises extérieures, notamment à des fins commerciales, n'est possible qu'avec votre accord.

Le rôle des Actualités est de signaler rapidement des mesures susceptibles de modifier ou préciser des droits et obligations. Ces brèves d’actualité rendent compte également des modifications apportées aux démarches pratiques pour exercer ces droits. La rédaction n'est pas à l'origine de ces décisions et son rôle n’est pas d’en discuter. Tous ces courts articles mentionnent les sources à consulter. Il convient de s'y reporter soit pour vérifier l'information, en cas de besoin, soit pour en savoir plus. Vous pouvez en revanche signaler à la rédaction de service-public.fr d'éventuelles coquilles ou erreurs présentes dans l’article : Écrire à la rédaction

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19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 18:26
 
Lettre ouverte au Président de la République

Baisse des subventions dédiées au secteur consumériste

Monsieur Le Président,

Alors que le projet de loi de finances pour 2018 prévoit une baisse substantielle des subventions dédiées au secteur consumériste, et ce malgré l’adoption d’un amendement à l’Assemblée nationale visant à contenir la baisse initialement envisagée, permettez-nous de vous interpeller sur la nécessité de revoir l’affectation de ces financements dans le prolongement des rapports et préconisations de plusieurs autorités publiques.

Il nous parait en effet essentiel de soutenir le contrepouvoir que nos trois associations exercent face à des professionnels parfois peu scrupuleux et de rechercher, au profit des consommateurs, le meilleur usage des fonds dédiés à notre secteur.

Nos trois associations, à l’origine des plus grands combats consuméristes, reconnues par l’opinion publique et les autorités comme réellement représentatives et agissantes, perçoivent aujourd’hui moins de 20 % des financements dédiés au mouvement consommateur…

meilleure efficacité de la dépense publique.

Il nous semble donc essentiel que les quelques associations qui ont su soutenir et représenter  le consommateur, maillon essentiel de notre économie, bénéficient d’un traitement plus favorable que les structures ou associations du paysage consumériste dont l’efficacité, à juste titre, a pu être questionnée. Un bon emploi de la dépense publique passe par une nécessaire rationalisation des équilibres en recentrant cette dépense sur les missions pour lesquelles le concours de l’Etat est indispensable et qui ne seraient pas réalisées par la seule initiative privée.

Vous l’aurez compris, notre inquiétude porte tout autant sur la baisse globale des crédits publics que sur les modalités d’affectation des crédits. En effet, si des sources de financements complémentaires doivent être trouvées par et pour les associations de consommateurs en s’inspirant d’autres Etats européens comme une taxe sur la publicité ou une fraction des amendes de l’Autorité de la concurrence, il importe, en tout état de cause, que les crédits publics alloués aux structures du paysage consumériste français obéissent à une logique en termes de représentativité et d’activité et donc d’efficacité.

Amputer, selon une règle arithmétique, les financements des rares associations consuméristes réellement représentatives et agissantes anéantirait ce que la France a su construire au sein de l’Union européenne : une reconnaissance du consommateur comme acteur incontournable du marché.

Sans nos associations, aucune action de groupe ne serait actuellement menée, sur la seule année 2017, des dizaines de milliers de consommateurs n’auraient pas été accompagnés dans le règlement de leur différend, des centaines de milliers de consommateurs n’auraient pas été valablement informés avant de conclure un contrat de vente, de signer un état des lieux ou simplement avant d’aller remplir leur caddie. Que dire des évolutions réglementaires et législatives permises ces dernières années en matière de communications électroniques, d’énergie, dans le domaine bancaire ou assurantiel, ou de notre implication dans l’éducation budgétaire, l’équilibre alimentaire ou encore la protection des données à caractère personnel….

Comptant sur votre souci d’une réelle rationalisation des dépenses publiques, et restant à disposition de vos conseillers pour discuter plus avant de cette réforme, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de notre plus haute considération.

Signataires :

Jean-Yves MANO, Président de la CLCV

Dominique MARMIER, Président de Familles Rurales

Alain BAZOT, Président de l'UFC-Que Choisir

Copie de cette lettre est adressée à MM. Edouard Philippe, Premier Ministre, et Benjamin Griveaux, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Economie et des Finances.
 

 

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 18:17
Par le

Le nouveau dispositif d'étiquetage Nutri-score, repère graphique coloré qui permet d'informer sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires en magasin, a été lancé officiellement mardi par le gouvernement, qui fait le pari qu'il sera adopté par les professionnels.

Cet étiquetage répond à trois objectifs "renseigner le consommateur sur la qualité globale des aliments, inciter les industriels à améliorer la qualité de leurs aliments, en les reformulant, et faciliter le conseil nutritionnel pour les cadres de santé", a expliqué Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, lors d'une conférence de presse.

La ministre a signé l'arrêté relatif au Nutri-score en compagnie de Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation; et de Benjamin Griveaux, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Economie et des Finances.

Les distributeurs Intermarché, Leclerc et Auchan, ainsi que les groupes agroalimentaires Fleury Michon, Mc Cain et Danone se sont déjà engagés à mettre en place Nutri-score sur l'ensemble des produits de leurs marques. Il faut maintenant que le gouvernement convainque d'autres groupes d'en faire de même, car le système est basé sur le volontariat.

"L'émulation naturelle entre les marques aboutira à ce que ce logo soit promu et choisi par les industriels", assure Mme Buzyn estimant qu'il existe également un "vecteur de pression par le consommateur".

Il reste cependant une difficulté supplémentaire: en mars, Coca-Cola, Nestlé, Mars, Mondelez, Pepsico et Unilever avaient annoncé leur intention d'utiliser leur propre système d'étiquetage.

"Je veillerai à ce que le Nutri-score soit à terme le seul logo développé", a affirmé la ministre face à ce concurrent lancé par des géants mondiaux.

Alain Bazot, président d'UFC-Que Choisir, a pour sa part indiqué que l'association de consommateurs "se retrouvait" dans ce logo Nutri-score qui permet au consommateur de "faire un choix rationnel, éclairé et responsable, le libérant du marketing" des marques.

Il a par contre dénoncé la cacophonie causée par l'existence d'un système alternatif plus complexe qu'il qualifie de "manoeuvre de diversion".

etr/soe/lcf/phc

MONDELEZ INTERNATIONAL

UNILEVER PLC

NESTLE

FLEURY MICHON

DANONE

PEPSICO

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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 10:41
Quel étiquetage pour les œufs ?

Publié le 06 septembre 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

  •  
Illustration 1Crédits : © Unclesam-fotolia.com

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Les œufs sont soumis à une réglementation spécifique dans le but d'assurer la traçabilité des produits et de fixer les règles en matière de commercialisation. À ce titre, les œufs doivent être étiquetés.

Avant de quitter le site de production, chaque conteneur (caisse utilisée pour le transport des œufs) doit indiquer :

  • le nom, l'adresse et le numéro distinctif du producteur ;
  • le nombre d'œufs et ou leur poids ;
  • le jour ou la période de ponte ;
  • la date d'expédition.

Les œufs peuvent être classés en 2 catégories :

  • catégorie A : œufs frais destinés aux consommateurs et classés selon leur poids ;
  • catégorie B : œufs qui ne présentent plus les caractéristiques des œufs de catégorie A et notamment livrés à l'industrie alimentaire.

Les œufs peuvent avoir un poids différent :

  • S : petits œufs de moins de 53 grammes ;
  • M : œufs moyens d'au moins 53 grammes ;
  • L : gros œufs d'au moins 63 grammes ;
  • XL : très gros œufs d'au moins 73 grammes.

Les œufs peuvent être marqués, soit par :

  • les centres d'emballage agréé ;
  • un organisme spécifique lorsque le producteur vend lui-même ses œufs sur le marché.

Par exemple, pour réaliser le marquage, les centres d'emballage agréés doivent indiquer un numéro sur la coquille de l'œuf. Ce numéro est composé :

  • du chiffre indiquant le mode d'élevage :
    • 0 : bio ;
    • 1 : plein air ;
    • 2 : au sol ;
    • 3 : en cage ;
  • du code ISO de l'état membre d'enregistrement (« FR » pour France par exemple) ;
  • de l'identification du mode d'élevage.

Les emballages des œufs de catégorie A doivent préciser de manière lisible :

  • l'adresse d'un professionnel (producteur, conditionneur, distributeur) ou d'un service consommateur ;
  • le code du centre d'emballage ;
  • la catégorie de qualité et de poids ;
  • la date limite de consommation (elle est fixée au plus tard à 28 jours après la date de ponte) ;
  • le mode d'élevage (œufs de poules élevées en cageœufs biologiques  par exemple) ;
  • la signification du code producteur.

  À noter :

Pour les œufs vendus en vrac, un présentoir doit indiquer la catégorie de qualité, le poids, le mode d'élevage, la signification du code producteur et la date de durabilité minimale.

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- à la MSP (Maison des Services Publics de Ste Geneviève des Bois, face au lycée Einstein) tous les 15 j, le Samedi de 10 h1/2 à 11 h1/2.
- au téléphone 24 h /24 et 7 j /7 au 01 69 46 11 46 (fax et répondeur).
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