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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 15:22

Démarchage téléphonique : nouvelle liste d'opposition en place à partir du 1er juin 2016

Publié le 03 mars 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

À partir du 1er juin 2016, les consommateurs pourront s'inscrire sur la nouvelle liste d'opposition au démarchage téléphonique, gérée par la société Opposetel. C'est ce que vient d'indiquer la secrétaire d'État en charge du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire dans un communiqué du mercredi 2 mars 2016.

À cette date, les consommateurs pourront s'inscrire gratuitement sur ce registre d'opposition.

Pour cela, il leur faudra communiquer leur numéro de téléphone à Opposetel soit par courrier, soit par le biais d'un site web dédié. Ils recevront alors un récépissé précisant la date à laquelle leur inscription sera effective sachant que ce délai sera au maximum de 30 jours après la délivrance du récépissé. Le récépissé indiquera également la durée d'inscription sur cette liste d'opposition.

C'est un arrêté publié au Journal officiel du 28 février 2016 qui a désigné la société Opposetel pour gérer la liste d'opposition au démarchage téléphonique. La société dispose maintenant de trois mois pour mettre en place cette nouvelle liste d'opposition. Cet arrêté fait suite à la loi consommation de 2014 (article 9 et suivants).

Rappel :

cette nouvelle liste remplace Pacitel dont le service a fermé le 1er janvier 2016.

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 19:00

Litiges de la consommation : généralisation de la médiation au 1er janvier 2016

Publié le 04 novembre 2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Une ordonnance du 20 août 2015 donne la possibilité à tout consommateur de passer par la médiation afin de faciliter le règlement à l'amiable des litiges avec un professionnel (litiges nationaux et litiges transfrontaliers). Un décret publié au Journal officiel du 31 octobre 2015 vient préciser les modalités de mise en place de la médiation des litiges de la consommation, les professionnels ayant jusqu'au 1er janvier 2016 pour se conformer à l'ensemble de ces dispositions.

Le dispositif de médiation des litiges doit répondre à certaines règles :

  • facilement accessible par voie électronique ou par simple courrier ;
  • gratuit pour le consommateur (sauf en cas de recours à un avocat ou à un expert par exemple).

Dès réception des documents sur lesquels est fondée la demande du consommateur, le médiateur de la consommation notifie sa saisine aux parties en présence par voie électronique ou par simple courrier. Cette notification rappelle aux parties qu'elles peuvent à tout moment se retirer du processus. Le médiateur peut communiquer, à la demande de l'une des parties, tout ou partie des pièces du dossier. Il peut recevoir les parties ensemble ou séparément. À défaut d'accord amiable entre elles, il leur propose une solution pour régler le litige. En faisant connaître sa solution (en règle générale dans un délai de 90 jours), le médiateur leur rappelle, par courrier simple ou par voie électronique que :

  • les personnes sont libres d'accepter ou de refuser sa proposition de solution ;
  • la participation à la médiation n'exclut pas la possibilité d'un recours devant une juridiction ;
  • la solution proposée peut être différente de la décision qui serait rendue par un juge.

Le médiateur précise également quels sont les effets juridiques de l'acceptation de la proposition de solution et fixe un délai d'acceptation ou de refus de celle-ci.

À savoir :

le professionnel communique au consommateur les coordonnées du ou des médiateurs de la consommation dont il relève, en inscrivant ces informations de manière visible et lisible sur son site web, sur ses conditions générales de vente ou de service, sur ses bons de commande ou sur tout autre support adapté (il y mentionne également l'adresse du site internet du ou de ces médiateurs).

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 16:27

Une directive européenne imposait la mise en place de médiateurs en cas de litige, y compris chez les petits commerçants et les artisans. La mesure entre en vigueur le 1er janvier 2016.

La directive européenne imposant le dispositif avait été transposée en août 2015. Manquait le décret d'application. C'est chose faite: à partir du 1er janvier prochain, les consommateurs en litige avec un magasin pourront se tourner vers un «médiateur» respectant des garanties de neutralité et qui devra être mis en place par tous les secteurs marchands. Jusque-là les seules possibilités pour faire valoir ses droits ou exprimer une protestation étaient de se tourner soit vers le magasin, soit vers le service clientèle, soit vers… la justice.

Plus rapide que le juge

La mesure provient d'une directive européenne du 21 mai 2013 relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation dans le Code français de la consommation, et oblige les professionnels de la distribution de mettre à disposition les coordonnées d'un médiateur à leurs clients. Ces derniers exprimeront en premier lieu leur plainte auprès de ce médiateur qui sera chargé d'examiner la recevabilité de la demande et, le cas échéant, proposera un terrain d'entente entre le consommateur et le magasin. Il ne pourra cependant pas imposer ce compromis.

Le but de cette mesure est double. Primo, elle devra servir de «sas» pour régler les litiges, souvent modestes, avant qu'ils ne se terminent devant la justice. Secundo, ces litiges pourront être réglés bien plus rapidement que par la procédure judiciaire classique, traitée par des tribunaux engorgés. Carole Delga, secrétaire d'Etat chargée du Commerce, de l'Artisanat et de la Consommation jusqu'en juin dernier, et qui soutenait cette mesure, annonçait qu'avec la médiation «les litiges trouvent une solution à l'amiable dans 85 % des cas et en moins de 90 jours».

Des précédents peu connus

Même si, sur le papier, le dispositif est favorable aux consommateurs, plusieurs limites laissent cependant craindre que la bonne volonté ne se heurte à quelques réalités. La première d'entre elles: que les consommateurs, principaux concernés, ne soient pas au courant de l'existence de ces médiateurs. Et pour cause, si la directive européenne rend ce nouvel acteur obligatoire, il existe déjà dans plusieurs domaines du commerce et de l'artisanat. L'énergie, la RATP, La Poste, les banques, les assurances, le tourisme, l'eau et même la vente à distance ont déjà mis en place ce mode de règlement extra-judiciaire des litiges. L'Etat lui-même a imposé la création de plusieurs médiateurs comme l'Autorité des marchés financiers (AMF) ou le médiateur national de l'énergie. Mais la grande majorité des Français ignorent purement et simplement leur existence.

Autre problème, alors que l'entourage de Carole Delga annonçait que l'objectif à terme soit qu'il n'ait «plus qu'un médiateur par secteur d'activité», on en sera encore loin au 1er janvier. En effet, la mutualisation ne sera à cette date effective qu'au niveau des branches professionnelles. La grande distribution n'aura ainsi pas le même médiateur que le commerce indépendant et coopératif. Les magasins de bricolage, eux, feront appel aux services du Centre de médiation et règlement amiable des huissiers de justice. D'autres secteurs, comme la banque, avaient annoncé à l'époque de la transposition de la directive vouloir créer leurs propres médiateurs, en confrontation directe avec l'AMF déjà existante.

«C'est une réalité de la médiation à la française: il y a une myriade d'acteurs, et la directive européenne n'a pas mis fin à cette situation», explique au Figaro Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir. Qui se réjouit cependant d'une autre avancée: les associations de consommateurs peuvent déjà assister un plaignant devant un médiateur, la généralisation de ce type de règlement des conflits leur permettra donc d'intervenir dans un nombre de contentieux plus important. Une assistance qui, par contre, reste toujours impossible devant un juge.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 10:09

Nouveau billet de 20 € : mise en circulation à partir du 25 novembre 2015

Publié le 18 novembre 2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Taille, couleur, style, sécurité... À quoi ressemble le nouveau billet de 20 € qui doit être mis en circulation à partir du 25 novembre 2015 ?

La Banque centrale européenne (BCE) vous répond en vous proposant de comparer en ligne ce billet avec le billet actuel de 20 € :

  • les différences de graphisme (nom de la monnaie en caractères latins, grecs et cyrilliques, initiales de la BCE en neuf variantes linguistiques, carte de l’Europe),
  • les dispositifs de sécurité (fil de sécurité, filigrane portrait, hologramme portrait, nombre émeraude, impression en relief).

Cette 2e série de billets en euros se caractérise par la représentation d’un portrait d’Europe (figure mythologique grecque) dans le filigrane et l’hologramme de chaque coupure. La mise en place de cette nouvelle série s’étalera sur plusieurs années, elle se déclinera en 5 €, 10 €, 20 €, 50 €, 100 €, 200 € et 500 €.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 11:36

Paiements en espèces : quels sont
vos droits ?

1/ Je peux régler tous mes achats courants auprès d’un professionnel en espèces

Vrai : à condition que la facture ne dépasse pas 1 000 euros (montant applicable depuis le 1er septembre 2015, il était de 3 000 euros auparavant). Au-delà, un paiement par carte bancaire, chèque, prélèvement ou virement s’impose selon le type de moyen de paiement accepté par le professionnel.
À noter : le paiement des impôts en espèces à la caisse du comptable public est limité à 300 euros (article 1680 du Code général des Impôts).

2/ La limite de 1 000 euros s’applique également aux transactions entre particuliers

Faux : contrairement aux opérations entre un particulier et un professionnel, aucun plafond n’est fixé pour les paiements entre particuliers. Toutefois, un écrit est exigé à titre de preuve pour tout versement d’un montant supérieur à 1 500 euros.

3/ Rien n’empêche de régler sa baguette avec 90 pièces de 1 centime

Faux : quelles que soient les catégories de pièces, 1 c, 2 c, 5 c, 10 c, 20 c, 50 c, 1 €, 2 €, un commerçant n’est pas tenu d’accepter plus de 50 pièces lors d’un paiement.

4/ Un commerçant a le droit de refuser un paiement en espèces

Faux : un commerçant ne peut pas refuser un règlement en pièces ou billets en euros. Cependant, il a le droit de vous demander de faire l’appoint au centime près (article L 112-5 du Code monétaire et financier) ! En d’autres termes, si vous souhaitez utiliser un billet de 100 ou même de 20 euros pour régler votre journal, le libraire peut refuser votre paiement.
À noter : un professionnel est aussi en droit de refuser un billet trop endommagé.

4/ Un commerçant a le droit de refuser un paiement en espèces

Faux : un salarié qui en fait la demande à son employeur peut être payé en espèces, si le montant de sa rémunération ne dépasse pas 1 500 euros par mois (décret n°85-1073 du 7 octobre 1985).

Extrait de lettre LCL du 29/9/2015

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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 10:49

Téléphone : la réforme des numéros spéciaux SVA (service à valeur ajoutée) entre en vigueur le 1er octobre 2015

Institut national de la consommation (INC)

Date de publication : 24/09/2015 - Internet/multimédia

Vous souhaitez joindre votre banque, votre caisse d’assurance familiale ou obtenir la météo de votre département, via un numéro à dix chiffres commençant par 08. Attention, à compter du 1er octobre 2015, la tarification des numéros dits "surtaxés" (numéros de Services à Valeur Ajoutée) évolue.

Selon l’Observatoire de l’ARCEP des marchés des communications électroniques en France, les services à valeur ajoutée (SVA) représentent seulement 3,8 % du chiffre d’affaire de détail de la téléphonie mobile, fixe et de l’accès à Internet (chiffres communiqués en mars 2014).

Le marché est orienté à la baisse depuis plusieurs années notamment en raison de l’insatisfaction des consommateurs sur la transparence et la lisibilité des tarifs. Comme le révélait le rapport du Conseil général des technologies de l’information (CGTI) de 2008, sur la tarification de détail et la déontologie des SVA : « le mécanisme (…) repose sur un système daté de l’ancien monopole public qui n’a pas su s’adapter à l’apparition de nouveaux opérateurs fixes et mobiles ».

Pour répondre à ce besoin croissant de modernisation, l’ARCEP a adopté, le 17 juillet 2012, une décision réformant les principes de la tarification des appels vers les numéros SVA.

Les articles L. 36-7 et L. 44 du code des postes et des communications électroniques, donnent compétence à l’ARCEP pour identifier, au sein du plan national de numérotation téléphonique, la liste des numéros pouvant être surtaxés. Elle peut fixer les principes de tarification et les prix maximaux applicables à ces numéros.

Initialement prévue au 1er janvier 2015, l’Autorité a reporté l’entrée en vigueur du texte au 1er octobre 2015 afin de donner plus de temps aux professionnels du secteur, pour conduire leurs négociations techniques et commerciales (Décision n°2014-0661 du 10 juin 2014).

1 - QU’EST-CE QU’UN NUMÉRO SVA ?

Sont des numéros SVA :

  • les « numéros spéciaux » à dix chiffres commençant par 08 ;
  • les « numéros courts » à six ou quatre chiffres commençant par 118, 10 ou 3 (par exemple, 10YT).

Ces numéros permettent d’accéder, via un mobile ou un téléphone fixe, à un service préenregistré (par exemple, des prévisions météorologiques) ou personnalisé (renseignements téléphoniques, services administratifs, etc.), mis à disposition par un éditeur de contenus, par l’intermédiaire d’un opérateur de communications électroniques.

2 – UN NOUVEAU MODÈLE DE FACTURATION

Pour une meilleure lisibilité, notamment de votre facture de téléphone, la réforme prévoit la généralisation d’un nouveau modèle tarifaire, dit « C+S », qui différencie :

  • la composante « C » correspondant au prix de la communication téléphonique, fixé par votre opérateur. Elle vous sera facturée au prix d’une communication « normale », conformément à l’offre que vous avez souscrite lors de la conclusion de votre contrat d’abonnement. Ainsi, si vous disposez d’un forfait illimité vous ne payerez que le prix du service.
  • la composante « S » correspondant au prix du service, fixé par l’éditeur de contenus. Ce coût peut être gratuit. À défaut, il sera comptabilisé à l’appel ou à la durée.

Les tarifs à l’appel seront facturés à un prix fixe quelle que soit la durée réelle de la communication et les tarifs à la minute seront facturés à la seconde, dès la première seconde.

Avant la réforme, le coût du service était fixe par tranche de numéros. Pour exemple, tous les numéros commençant par 0897, était facturé 0,56 € TTC/appel. Désormais, l’éditeur pourra attribuer, à son numéro en 0897, le tarif qu’il souhaite. Ce tarif pourra grimper jusqu’à 3 € TTC/appel. Néanmoins le principe de tarification mixte sera abandonné. Les éditeurs devront choisir entre les modèles économiques à l’appel ou à la durée.

Les règles de facturation pour le fixe et le mobile sont harmonisées. Le prix du service est le même selon que l’on appelle un numéro SVA à partir d’une ligne fixe ou d’un mobile.

De plus, le principe de tarification « heure pleine » / « heures creuses » des numéros commençant par 081 est abandonné. Cette différenciation était, selon l’ARCEP, source de complexité pour la lisibilité et la transparence tarifaire.

Trois tarifs découlent de l’application du nouveau modèle de facturation « C+S » :

  • le service est payant, le numéro SVA est dit à « tarification majorée » ;
  • le service est gratuit et l’éditeur n’a pas souhaité prendre en charge le prix de la communication, le numéro est dit à « tarification banalisée » ;
  • le service est gratuit et l’éditeur prend en charge le coût de la communication, le numéro est entièrement gratuit.

La réforme offre à l’éditeur de contenus une flexibilité tarifaire. Ce dernier pourra changer de palier tarifaire en début de chaque mois, sans avoir à changer de numéro.

La lisibilité du tarif s’accompagnera, pour le consommateur, d’une identification transparente et immédiate du service proposé par l’entreprise, sans coûts cachés. En effet, les opérateurs et éditeurs doivent mettre en place un annuaire inversé des SVA (article L. 121-42 du code de la consommation). Cet annuaire vous permettra, pour tout numéro SVA majoré, d’identifier l’éditeur, (nom, numéro de téléphone, site web ou adresse mail, adresse postale) et les principales caractéristiques du service.

Que faire si vous constatez un manquement aux règles sur la tarification ?

Vous pouvez en informer l’ARCEP (mail : consommateurs@arcep.fr) ou les agents de la Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), soit, selon votre département, les agents de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) ou de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP).

3 – UNE NOUVELLE SIGNALÉTIQUE VISUELLE ET SONORE

La réforme s'accompagne d'une nouvelle signalétique visuelle et sonore.

La signalétique visuelle

Pour l’entrée en vigueur de la réforme, l’association SVA+ a élaboré une nouvelle charte graphique, dont elle vérifiera le respect.

L’association SVA+ est un organisme d’autorégulation créé en février 2012, à l’initiative des opérateurs de communications électroniques et des éditeurs de SVA. Cette association a notamment pour objectif d’élaborer et de diffuser des règles déontologiques sur les usages des numéros SVA.

Concernant les numéros spéciaux, les trois familles de SVA décrites ci-dessus seront représentées comme suit :

Numéro vert : tarification gratuite (communication et service gratuits)

Numéro gris : tarification banalisée (prix d’une communication « normale » + service gratuit)

Numéro magenta : tarification majorée (prix d’une communication « normale » + service payant)

Si l’éditeur ne respecte pas la nouvelle signalétique, l’association SVA+ pourra intervenir. Si le manquement perdure malgré le rappel à l’ordre, elle pourra par exemple, demander la coupure du numéro auprès de l’ARCEP.

La signalétique sonore

Vous pourrez toujours obtenir par avance, des éléments vous permettant de calculer le coût total d’un SVA grâce au Message Gratuit d’Information Tarifaire (MGIT) diffusé en début d’appel. Le MGIT a été rendu obligatoire par l’ arrêté du 10 juin 2009. D’une durée ne pouvant être inférieure à 10 secondes, ce message annonce gratuitement l’ensemble des composantes tarifaires du prix total de l’appel. Un signal sonore matérialise comme auparavant, la fin de l’information et la mise en application des conditions de prix annoncées.

Exemple : « Bonjour, après le Bip sonore, le service vous sera facturé … euros par minute plus le prix de l’appel. Plus d’information sur le site www.svaplus.fr. La prochaine fois, appuyer sur dièse pour ne pas entendre ce message. BIP ».

Le MGIT n’est obligatoire que pour les numéros à tarification majorée. De plus, les appels sans intervention humaine, dits « de machine à machine » sont exclus du dispositif.

> Pour en savoir plus sur la nouvelle signalétique des SVA, visionnez l’émission Consomag de l’INC « La nouvelle signalétique des SVA : qu’est-ce que c’est ? ».

Marie Martin,

juriste à l’Institut national de la consommation (INC)

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 19:09

Espèces-carte bancaire-chèque : ce qu'on peut exiger de vous... ou pas

lundi, 31 août 2015 17:21 Dernière modification le lundi, 31 août 2015 18:05

A compter du 1er septembre 2015, tout paiement en espèces de plus de 1000 € entre un particulier et un professionnel est interdit. L'occasion de rappeler les règles qu'il est utile de connaître lorsque l'on paye en espèces, par chèque ou par carte bancaire.

Espèces, carte bancaire, chèque… tous les moyens de paiement sont soumis à différentes règles qu’il est utile de connaître pour éviter tout contentieux.

En espèces

Le paiement en espèces est celui qui nous est le plus familier. Première règle : seuls les pièces de monnaie et billets en euro ont cours légal en France. Cela signifie qu’on ne peut pas refuser le paiement en espèces et que ces espèces sont réutilisables immédiatement après la transaction. Néanmoins, ce principe est conditionné au respect de certaines exigences.

Tout d’abord les espèces doivent être en bon état (et en euro). Si un commerçant a des doutes sur l’authenticité d’un billet, il a le droit de vous demander de décliner votre identité. Ainsi, si l’état du billet empêche de vérifier qu'il ne s'agit pas d’un faux, il peut le refuser et demander le paiement par un autre moyen. En outre, un commerçant est en droit de vous demander de faire l’appoint. Enfin, si vous avez l’intention de vous débarrasser de vos pièces de monnaie, sachez qu’un vendeur n’est pas obligé d’en accepter plus de 50…

En dehors de ces conditions de paiement, on ne peut pas refuser votre paiement en espèces : le Code pénal prévoit d’ailleurs une amende en cas d’un tel refus (qui ne peut toutefois pas excéder 150 € !)

Ce principe est assorti d’une exception, modifiée par un décret du 24 juin 2015, qui prévoit qu’à partir du 1er septembre 2015, tout paiement en espèces de plus de 1000 euros est interdit pour les personnes ayant leur domicile fiscal en France (le seuil passe donc de 3000 € à 1000 €). Si votre domicile fiscal est à l’étranger, le seuil est fixé à 10 000 € (le seuil passe ainsi de 15 000 € à 10 000 €). Néanmoins, cette interdiction concerne les transactions entre un consommateur et un professionnel : les paiements en espèces entre particuliers n’agissant pas pour des besoins professionnels ne sont ainsi pas limités !

Billets endommagés

Vous possédez un billet endommagé ? Adressez-vous à un établissement de la Banque de France près de chez vous, qui échangera le billet à condition que celui-ci n’ait pas été endommagé volontairement et qu’il y ait au minimum 50 % de sa surface. L’échange est gratuit pour les particuliers. Vous pouvez aussi vous adresser à votre propre agence bancaire (pour des raisons de simplicité), mais sachez qu’elle n’est pas obligée d’échanger le billet.

Vous possédez des pièces en argent (5 €, 10 €, 20 €, par exemple) ? Elles sont soumises à la même règlementation que les autres pièces de monnaie et ont donc cours légal. La seule différence est que celles-ci sont cotées et prendront de la valeur.

La CB plus prisée que le chèque

La carte bancaire est le moyen de paiement préféré des Français. Elle est largement plus utilisée que le chèque, dont l’utilisation est en importante baisse depuis une vingtaine d’année. Contrairement aux paiements en espèces, les paiements par carte bancaire et les paiements par chèque peuvent tout à fait être refusés par un commerçant. Sans aller jusqu’à les refuser, les commerçants peuvent également instaurer un montant plancher en-dessous duquel ils ne les acceptent pas : le tout est évidemment que le consommateur en soit informé au moyen d’indications visibles !

Il existe cependant une exception : un commerçant ne peut pas vous refuser le paiement par chèque s’il est membre d'un centre de gestion agréé qui l'aide dans la gestion de ses comptes (le fait d’en être membre doit être indiqué dans le magasin, par exemple sur une petite affiche). Attention : postdater un chèque afin qu’il soit encaissé plus tard n’oblige en rien le vendeur, qui a le droit de l’encaisser immédiatement. De plus, c’est interdit !

Enfin, il arrive que des commerçants refusent le paiement par chèque à cause de l’adresse qui figure dessus. Ceci est absolument interdit : il s’agit d’une discrimination territoriale prohibée par le Code pénal. A l’appui de leur refus, certains invoquent le problème des chèques volés qui toucherait certaines régions plus que d’autres. Or, pour identifier la présence d’un chèque volé, il suffit de demander une pièce d’identité pour vérifier qu’il s’agit de la même personne.

Le paiement par carte bancaire quant à lui ne connaît pas de limite dans son montant (sauf bien sûr le plafond prévu par votre banque). La signature du ticket n’est requise qui si le montant d’achat est supérieur à 1 500 €. Par ailleurs, une pièce d’identité peut vous être demandée, si le commerçant vous en a informé préalablement.

Si vous effectuez un paiement sans contact avec votre carte bancaire, le paiement est valable sans code, sans signature et sans pièce d’identité. Néanmoins le montant de la transaction ne peut pas excéder 20 €. Vous l’aurez compris, en matière de paiement, mieux vaut bien connaître ses droits.

Publié dans Actualités, Vie pratique | Commerce / Services

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 18:35

Démarchage téléphonique : mise en place d’une liste d’opposition à l’automne 2015

Les modalités de fonctionnement de la nouvelle liste d’opposition au démarchage téléphonique viennent d’être précisées par un décret publié au Journal officiel du jeudi 21 mai 2015, à la suite de la loi du 17 mars 2014 concernant la consommation (dite loi Hamon). Cette nouvelle liste sera effective au cours de l’automne 2015.

Les consommateurs ne souhaitant pas faire l’objet de démarchage téléphonique pourront s’inscrire sur cette liste par voie électronique ou par tout autre moyen, les informations portées sur cette liste étant exclusivement le ou les numéros de téléphone désignés par les consommateurs accompagnés de la date et de l’heure d’inscription. Cette inscription sera valable pour une durée maximale de trois ans (renouvelable). Les consommateurs pourront se désinscrire à tout moment de la liste par voie électronique ou par tout autre moyen.

Le décret précise également les conditions dans lesquelles les entreprises y auront accès à cette liste (obligation faite aux professionnels d’actualiser leurs fichiers de prospection commerciale afin d’en expurger les coordonnées des consommateurs inscrits).

À noter : il existe déjà une liste d’opposition au démarchage téléphonique, la liste Pacitel qui s’adresse uniquement aux entreprises adhérentes à ce dispositif spécifique.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:15

Assurance : trois choses à connaître sur la loi Hamon

Résiliation du contrat possible dès le premier anniversaire

Pour les nouveaux contrats souscrits depuis le 1er janvier 2015, la règle est simple : à l’issue de la première année d’engagement avec votre assureur, vous pourrez résilier votre contrat à tout moment et sans frais. En revanche, pour les contrats souscrits avant le 1er janvier, vous devez attendre la date de renouvellement du contrat pour étudier d’autres offres et changer d’assureur.

Votre nouvel assureur se charge de tout

La loi Hamon prévoit un préavis d’un mois entre la date de votre demande et la résiliation effective de votre contrat. Pour les contrats auto, moto et habitation, la procédure est plus simple : une fois votre nouvel assureur trouvé, c’est désormais à lui de résilier votre contrat auprès de l’ancien. Il doit également vérifier le maintien de votre couverture durant le changement. En revanche, en cas de doublon sur cette période, votre ancien assureur devra vous rembourser le trop-perçu dans un délai de 30 jours. Attention cependant, d’autres règles s’appliquent en matière d’assurances affinitaires ! Et, comme avant, les formalités de résiliation incombent à l’assuré.

Votre contrat d’assurance se poursuit à votre convenance

La signature de tout nouveau contrat vous engage au minimum pour un an et au-delà. En d’autres termes, si vous êtes satisfait et souhaitez poursuivre avec votre assureur actuel, vous n’avez aucune démarche à effectuer. Votre contrat se renouvelle automatiquement, on parle de « tacite reconduction ».

*Liées par exemple à un téléphone portable ou un appareil électroménager.


Pour aller plus loin :
Consultez la fiche pratique La résiliation du contrat d'assurance par l'assuré sur le site de la fédération française des sociétés d' assurances(FFSA) :www.ffsa.fr

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:31
    Annonces de réduction de prix à l'égard du consommateur

    Le 25/03/2015, par Juliette Balatre, dans Civil / Consommation.(Net-Iris)

    Un arrêté sur les obligations en matière d'annonces de réduction de prix à l'égard du consommateur est venu remplacer les dispositions antérieures.

    Un arrêté relatif aux annonces de réduction de prix à l'égard du consommateur (1) vient de paraitre, en remplacement de l'arrêté du 31 décembre 2008 qui se voit abrogé (2).

    Il prévoit que les annonces de réduction de prix sont licites, lorsqu'elles ne constituent pas une pratique commerciale déloyale (3).

    Une pratique commerciale est déloyale lorsqu'elle est contraire aux exigences de la diligence professionnelle et qu'elle est de nature à modifier le comportement économique du consommateur normalement informé et raisonnablement attentif et avisé (c'est à dire de le pousser à acheter en utilisant certaines manoeuvres ou méthodes, alors qu'il ne l'aurait pas fait en temps normal). Il peut s'agir d'une pratique commerciale trompeuse (4) (publicité mensongère) ou d'une pratique commerciale agressive (5).

    Si l'annonce de réduction de prix est effectuée dans un établissement commercial, l'étiquetage, le marquage ou l'affichage des prix doivent préciser :

    • le prix réduit annoncé ;
    • le prix de référence déterminé par l'annonceur et à partir duquel la réduction de prix est annoncée.

    En outre, lorsque la réduction est un taux uniforme et se rapporte à des produits ou services identifiés, la réduction peut être effectuée en caisse, mais le consommateur doit en être informé au préalable. Dans ces conditions, l'indication préalable du prix réduit n'est pas obligatoire.

    Il est également à noter que l'annonceur doit pouvoir justifier de la réalité du prix de référence à partir duquel la réduction de prix est annoncée.

    (1) Arrêté du 11 mars 2015 relatif aux annonces de réduction de prix à l'égard du consommateur
    (2) Arrêté du 31 décembre 2008 relatif aux annonces de réduction de prix à l'égard du consommateur
    (3) Article L120-1 du Code de la consommation
    (4) Article L121-1 du Code de la consommation
    (5) Article L122-11 du Code de la consomma
    tion

    © 2015 Net-iris

    Consommation :
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    Titres antérieurs au 25/03/2015

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                                    Bienvenue à la CLCV

    Nos permanences sont un lieu d'écoute de vos difficultés pour vous aider à les résoudre : 
    - à la MSP (Maison des Services Publics de Ste Geneviève des Bois, face au lycée Einstein) tous les 15 j, le Samedi de 10 h1/2 à 11 h1/2.
    - au téléphone 24 h /24 et 7 j /7 au 01 69 46 11 46 (fax et répondeur).
    - lors d'un rendez-vous personnalisé au local CLCV Av de Brétigny.
      
          A bientôt!
          

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